Blog Webmarketing, E-commerce et Referencement par Olivier Douard

lundi, mai 29, 2006

La "mal info" de Denis Muzet

Le sociologue Denis Muzet a sorti en mars dernier une étude très intéressante intitulée « La mal info : enquête sur des consommateurs de médias ». Si Denis Muzet fait ainsi le rapprochement entre la consommation d’information (la « mal info ») et la consommation alimentaire (la « mal bouffe »), c’est pour montrer à quel point les habitudes de consommation de l’information ont changé. La presse (comme nous en avons parlé avec Eric Tourtel récemment) mais peut être encore plus la télévision se retrouvent face à une demande qui n’a rien à voir à il y a encore quelques années. Internet et son développement ont ainsi changé la donne. Les français donnent aujourd’hui à l’information une place beaucoup plus importante qu’auparavant. Au point d’être devenus selon le sociologue « média-dépendants », constamment à la recherche de l’information la plus actualisée possible… mais pas forçément la plus traitée. Le français ingurgite donc beaucoup plus d’informations qu’auparavant, faisant ensuite son propre tri. Ces nouvelles façons de consommer l’information proviennent selon l’enquête d’un mal récent plus profond basé sur l’insécurité. Ce serait donc l’inquiétude du monde qui m’entoure qui fait que je devient boulémique d’informations. La sur-consommation d’informations serait donc en fait selon le livre le moyen trouvé par les français de se rassurer.

Selon Denis Muzet, les français se sentent de plus en plus impliqués par la recherche mais encore d’avantage par le partage de l’information. C’est ce que le sociologue apelle le « Tous journalistes, tous photographes », symbolisé évidemment par la montée en puissance des moyens d’expression des internautes, les blogs en chef de file. Travaillant pour l’Observatoire du débat public, Denis Muzet pense que ce besoin de participation à l’information et au débat sera encore plus visible à l’occasion des élections 2007 comme il a pu se développer autour des évènements majeurs récents comme le Tsunami ou le CPE. Accordant un entretien à Libération, Denis Muzet met tout de même en avant le danger que réprésente la consommation rapide et sans approfondissement de l’information. « L’info brêve paraît plus crédible, là est le danger ! […] Des téléspectateurs ou auditeurs ne retiennent que les titres et ne comprennent pas le développement de l'info. Ils en ont parfois une compréhension erronée ».

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lundi, mai 22, 2006

Interview Eric Tourtel (Unidad Editorial)

unidad editorial el mundo presse en ligne

Entretien avec Eric Tourtel que j’ai eu la chance de rencontrer au hasard de mes navigations sur le Web afin de parler de l'évolution de la Presse face au développement d'Internet. Eric est l’incontournable « Monsieur Pub online » en Espagne, gérant les espaces publicitaires du site Elmundo.es qui revendique 8 millions de lecteurs par mois. Il a fait preuve d’une grande disponibilité pour répondre à mes questions et je l’en remercie.

Olivier Douard : Bonjour Eric Tourtel. En tant que chef de publicité online du Groupe Unidad Editorial qui gère ElMundo un grand quotidien espagnol, pensez vous que la presse papier classique est actuellement en pleine révolution du fait de la montée en puissance d’Internet?

Eric Tourtel : Bonjour Olivier, en fait je suis responsable de la vente d'espaces publicitaires du quotidien online www.elmundo.es pour toutes les entreprises dont le siège social se trouve en Catalogne. Le groupe Unidad Editorial appartient à la Holding RCS Group (Corriere de la Serra, Gazetta dello Sport...), et édite en Espagne 3 magazines, en plus de El Mundo (second quotidien espagnol), d'une collection de livres (la esfera de los libros) et d'une chaine de télévision digitale (Veo TV).

A mon (humble) avis, la presse papier devra forcémment évoluer vers un autre modèle de contenu : ne plus chercher à informer, mais interpréter l'information. La grande force du Net, c'est la rapidité de l'information... juste le contraire de la presse. Dès qu'il se passe quelque chose, de plus en plus de gens vont directement sur internet, et cherchent leur info... ils la lisent, ils la regardent en format vidéo, et ils n'ont donc plus besoin d'attendre le journal télévisé de 20heures, et encore moins leur quotidien du lendemain. Je pense que la Coupe du Monde de football de juin va le démontrer : les matches se jouent dans l'après-midi, donc pendant la journée de travail, et hors vacances scolaires... le seul moyen de savoir ce qu'il se passe en Allemagne tout en travaillant (dans un bureau) sera... internet!! On pourra voir les buts en flash, en vidéo, on pourra lire le déroulement des matches en direct... Je pense que l'audience online va exploser!

En fait, pour répondre à ta question, je pense que le lecteur online cherche de l'actualité, et le lecteur papier cherche une opinion. Par exemple El Mundo est le second quotidien d'Espagne... ultra conservateur, et sa version online a son directeur, ses journalistes, et la ligne éditoriale est beaucoup plus soft, rien à voir avec l'édition papier... Pourquoi? Parce que nos lecteurs online veulent une info très complète et très rapide, pas des interprétations de l'actualité.

Je pense que le futur de la presse papier est là: dans l'approfondissement de l'information, dans le journalisme d'enquète, et non plus dans l'actualité.


OD : El Pais, un autre quotidien papier espagnol, s'est montré particulièrement actif sur Internet dernièrement en lançant un concept très novateur développé sur ce blog, 24 Horas, un quotidien en ligne imprimable qui s'actualise toute la journée afin de permettre à l'Internaute d'avoir un quotidien pertinent. Ne trouvez-vous pas paradoxal pour un quotidien papier comme El pais de lancer sur Internet un journal gratuit et imprimable?

ET : Je pense que c'est un bon produit, notamment pour les gens en vacances à l'étranger, qui peuvent ainsi imprimer le journal de leur pays et le lire tranquillement sur leur chaise longue... Je pense également que certaines personnes imprimeront leur journal et le liront dans le metro en rentrant. La limite de ce service? le nombre de lecteurs... Je pense que l'audience sera tellement faible que ce service ne pourra pas être rentable, car les annonceurs paient le nombre d'impacts.


OD : Peux-t-on s'attendre à voir une réponse d'El Mundo à El Pais avec le lancement d'un nouveau concept de presse en ligne?

ET : Non puisque c'est un produit que nous avons lancé il y a 3 ans et demi ;o) et qui n'a pas fonctionné. Pour être exact notre édition imprimable en pdf s'actualisait 3 fois par jour, pas 24h/24 comme "24horas"... mais je ne pense pas qu'ils aient un meilleur résultat... à suivre!

Un détail amusant... Il est possible que les personnes ayant lancé ce produit sur www.elmundo.es à l’époque soient les mêmes que les créateurs de "24horas" puisqu'il y a 3 ans, www.elpais.es a débauché 21 des 22 personnes qui travaillaient sur www.elmundo.es!


OD : Quelle est selon vous la solution la plus adaptée pour que la Presse vive sur Internet? Abonnements? Publicité? Autre?

ET : A l'exception des journaux à contenu très spécifique (journaux financiers par exemple), qui peuvent vendre leur contenu, ou du moins certaines études, je pense que l'information online doit être gratuite. En Espagne, les quotidiens qui ont voulu faire payer leur contenus ont subi des baisses d'audience terribles. Je pense que la publicité, et la vente online sont et seront les grands moteurs de la presse online. On parle aussi des liens sponsorisés... mais il sera très difficile de segmenter comme le font les moteurs de recherche, donc être compétitifs à ce niveau là.


OD : Le site Internet d'El mundo est le plus lu d'Europe. Est-il aujourd'hui rentable? Comment se rémunère-t-il?

ET : C'est également le plus lu du monde en langue espagnole, et le troisième quotidien online du monde selon Alexa, après le NY Times et le Washington Post. L'an dernier les ventes totales de publicité ont été de 8 millions d'euros et www.elmundo.es a généré un bénéfice net de 3 millions d'euros!! Je ne connais pas la proportion exacte de nos co-brandings (les ventes de notre boutique online) dans nos ventes totales... mais il est de notoriété publique que la publicité représente plus de 80% du chiffre d’affaires total.


OD : Merci encore Eric de m’avoir accordé cet entretien. A très bientôt et d’ici là, bonne continuation à Elmundo.es avec pourquoi pas la barre des 10 millions de lecteurs par mois franchie très prochainement.

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mercredi, mai 17, 2006

Interview Christophe Dhaine (Unibet)

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L'idée trainait dans l'air depuis quelques temps mais ne voyait pas le jour par manque de temps. Désormais sur ce blog, je souhaiterais à l'occasion vous proposer des interviews. Premier contact et premier accord, Christophe Dhaine, le directeur Webmarketing d'Unibet a accepté de me répondre.

Olivier Douard : Bonjour Mr Dhaine et merci de répondre à mes questions. Présentez-nous en quelques mots la société Unibet et sa position sur le marché des jeux d'argent en ligne?

Christophe Dhaine : Unibet est l’un des leaders sur le marché de l’e-gaming en Europe. Avec presqu’un million de membres inscrits et un chiffre d’affaire d’environ 400 millions d’euros en 2005, Unibet se place parmi le top 3 des sociétés internet actives sur le marché des jeux d’argent.

La société compte environ 200 employés, répartis sur plusieurs locations en Europe (Londres, Stockholm, Malte & Gand). La société est cotée en bourse depuis environ 2 ans, et est présente sur plus de 20 marchés européens.

En termes de services offerts, Unibet propose des paris sportifs, du poker en réseau, un casino en ligne, d’autres types de jeux (soft games) et des jeux de lotterie électroniques comme le trixx qui est une carte à gratter. Notre ambition est d’étoffer encore notre offre dans les semaines à venir.


O.D : Est-il possible de dessiner un "profil type" de l'internaute client d'Unibet?

C.D : Le profil type varie selon que l’internaute joue principalement au poker, parie ou est actif sur le casino.

Cependant, l’on peut dire que les clients type d’Unibet sont majoritairement des hommes, âgés entre 20 et 50 ans. Toutes les catégories socio professionnelles sont représentées.


O.D : Quelle est votre stratégie de promotion online? Unibet semble privilégier la publicité online classique au référencement naturel ou payant. Quels sont vos principaux apporteurs d'affaires?

C.D : Nous sommes actifs sur la totalité des canaux de marketing online : régies, réseaux, affiliation, liens sponsorisés… Depuis le début de cette année, nous travaillons également à améliorer le référencement naturel du site. Les premiers résultats seront visibles d’ici peu.

Pour ce qui concerne les liens sponsorisés, Google n’accepte plus de campagnes Adwords pour des sites de jeux d’argent depuis plus près de 2 ans mais nous sommes actifs sur Overture et Miva.


O.D : En Janvier dernier, Unibet a racheté Mr Bookmaker afin de former le site leader des jeux d'argent en ligne en Europe. Quelles retombées a eu cette opération pour Unibet en terme d'image et de notoriété?

C.D : L’impact a été positif à tous points de vue. Suite à l’intégration de MrBookmaker, Unibet est devenu leader sur les marchés originels de MrBookmaker qu’étaient la France, les Pays bas et la Belgique.

L’intégration des équipes de chaque société s’est également très bien déroulée.


O.D : Il y a quelques mois, quelques affaires indépendantes d'Unibet ont éclaté en Belgique sur fond de matchs de football truqués. Suite à cela, en février dernier, vous avez déclaré à l'agence Belga que ces affaires avaient eu, contrairement à ce que l'on pouvait penser, des conséquences plutôt bénéfiques pour Unibet avec une hausse sensible des parieurs. En aucun cas les internautes ne semblent avoir assimilés Unibet à ces fraudes. Avez-vous particulièrement communiqué lors de cette période?

C.D : Nous n’avons pas plus communiqué qu’à l’accoutumée. Par contre les médias se sont fortement intéressés à notre activité, notamment en France. Même si la publicité faite à notre activité n’a pas été que positive, elle nous a été paradoxalement très profitable.

Je pense que les internautes sont suffisamment intelligents et informés pour ne pas faire d’amalgame et pour comprendre qu’Unibet est une société dont la réputation et le sérieux ne sauraient être questionnés suite à des événements qui lui sont totalement étrangers et sur lesquels la société n’a pas de prise.


O.D : Depuis avril dernier, la commission européenne lance une enquête sur le marché des paris sportifs dans 7 pays de l'Union. L'objectif étant de vérifier que les législations parfois anti-concurrentielles de certains pays comme la France existent pour d'autres raisons que la protection d'importantes ressources financières pour l'Etat. C'est donc plutôt une bonne nouvelle pour Unibet?

C.D : Oui c’est une bonne nouvelle en effet qui annonce à terme, nous l’espérons, la levée des monopoles d’état, dans l’intérêt des consommateurs.


O.D : Un petit mot sur l'avenir d'Unibet. Depuis quelques jours, il est possible de parier sur Unibet de son téléphone portable. Quels sont les prochains grands projets du Groupe?

C.D : L’avenir d’Unibet s’annonce radieux. Nous travaillons dur pour améliorer sans cesse notre offre et nos services. Nous préparons la coupe du monde qui sera l’occasion de projets et d’actions dont je ne peux parler pour l’instant.

Nous avons également de grands projets en préparation mais je ne peux rien vous dire pour l’instant.

O.D : Un grand merci Christophe Dhaine d’avoir joué le jeu et de m’avoir accordé un petit peu de votre temps. Bonne route à Unibet !

Acteur du Web, professionnel ou simple passionné. Un sujet, un débat, une envie de communiquer sur un sujet en particulier, n'hésitez pas à me contacter afin de réaliser à une interview.

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lundi, mai 15, 2006

Bon départ de l'e-commerce

L’e-commerce français a réalisé un très bon départ pour l’année 2006. Que l’on fasse plutôt confiance à l’Acsel (Association pour le commerce et les services en ligne) ou à la Fevad (Fédération des entreprises de vente à distance), les chiffres diffèrent mais la tendance est la même. Ainsi, pour l’Acsel, l’e-commerce en France a progressé de 37% entre le premier trimestre 2006 et le premier trimestre 2005. Selon la Fevad sur la même période, la progression atteint même les 43%. Le célèbre iCE de la Fevad (Indice du Commerce électronique), composé des 32 e-commerçants les plus représentatifs de l’hexagone puisque pesant pour 50% du chiffre d’affaires du commerce électronique français, nous offre également une belle évolution : croissance de 32% entre les premiers trimestres de 2005 et 2006 mais surtout 8% entre ces trois premiers mois de 2006 et le dernier trimestre 2005.

Outre la présence habituelle de l’e-tourisme et du secteur de l’high-tech dans les meilleurs pourcentages de croissance, il est intéressant de voir que le B2B (Business to Business ou Commerce Inter-entreprises) pointe enfin le bout de son nez. Avec 44% de progression en un an, on peut enfin prévoir l’envol d’un secteur qui a mis beaucoup de temps à s’adapter à l’outil Internet. Même si Marc Lolivier (délégué général de la Fevad) rappelait en décembre dernier à Marketing-Direct que les chiffres étaient assez largement faussés, beaucoup d’entreprises utilisant en effet les sites B2C (Business to consumer c'est-à-dire s’adressant aux particuliers) pour effectuer leurs achats, il n’oublie pas de souligner le retard flagrant de la France dans ce domaine sur son voisin Outre-Atlantique : « Le potentiel est extrêmement important. Aux Etats-Unis, les sites B to B figurent parmi les premiers sites marchands ». Les chiffres des derniers mois semblent en tout cas signifier un véritable réveil du B2B national sur Internet et non un simple sur-saut temporaire.

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lundi, mai 08, 2006

Quelques liens utiles

marketing etudiant emarketing
Petites parenthèses au milieu de l'actualité Web afin de vous présenter Marketing-étudiant, le portail lançé récemment par Thierry Debarnot et son équipe. Entièrement gratuit, Marketing-étudiant souhaite devenir l'alternative idéale pour les étudiants à la recherche de sources, d'informations, de statistiques sur un sujet marketing en particulier. Des portails identiques existent mais sont pour la plupart soit payants, soit très limités. Saluons donc cette belle initiative, d'autant plus que je deviens en quelque sorte "partenaire" de l'aventure en diffusant mes articles sur leur plate-forme d'actualités.

J'en profite au passage pour citer quelques portails comme Mobisphère, une référence pour tout ce qui concerne "l'experience mobile", Outil-référencement, le partenaire historique de ce blog et enfin Web-analytique, découvert il y a peu et lançé par un passionné d'analyse d'audience.

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mercredi, mai 03, 2006

L'ironie publicitaire de Free

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« Essayer la comme ça vous l’aurez essayé ! ». C’est par ce slogan on ne peut plus clair que se présente l’offre alléchante de crétin.fr, site parodique lançé par le fournisseur d’accès à Internet Free. Depuis dimanche, Free s’est en effet lançé dans une grande campagne de pub ironisant sur les offres Internet de ses concurrents. Outre le site Internet, drôle et provocateur (« Toute ressemblance avec des offres existantes est malheureuse, bien qu’indépendante de notre volonté »), Free propose également des spots TV présentant les clients de Crétin.fr. "Avec cette campagne nous voulons surtout dénoncer les fausses promesses de certains opérateurs et les offres commerciales à priori alléchantes mais qui cachent en réalité de nombreux frais supplémentaires pour les abonnés" explique-t-on du côté de Free.

Fort de ses 1,6 millions d’abonnés et de ses fortes ambitions (l’objectif pour la fin de l’année est de passer la barre des 2 millions d’abonnées), Free n’en est pas à son premier coup d’essai. Le FAI est passé maître dans l’art du contre-pied publicitaire et son arrogance envers ses concurrents n’a en général d’égale que son agressivité au niveau des prix. Cette campagne arrive en tout cas à point nommé pour le fournisseur d’accès puique l’OCDE (l' Organisation de coopération et de développement économique) dans une étude parue hier mettant aux prises les offres Triple Play (Internet – Téléphonie – Télévision) de 23 pays, a souhaité mettre en avant l’offre de Free qu’elle juge « « la moins chère à la fois en terme absolu et lorsqu’on ajuste son prix par rapport aux indices de pouvoir d’achat ». Iliad, la maison mère de Free, savoure cette annonce et surfe sur une action boursière en pleine forme.

Pour en revenir à la publicité, la forte concurrence sur le marché des FAI poussent ses acteurs à se démarquer par un message innovant et souvent très agressif. Les fournisseurs d’accès ont d'ailleurs souvent eu des problèmes avec la justice du fait de leurs publicités. En 2004, un procès remporté par Free sur le fournisseur d’accès historique France Telecom avait vu ce dernier soumis à une forte amende et interdit de citer ses concurrents dans ses futures publicités comme il se l’était permis cette année là. En fin d’année dernière, le BVP (Association des professionnels pour une publicité responsable) avait mis le doigt sur une publicité mensongère généralisée par les FAI. En effet, ces derniers communiquent tous sur le débit Internet ATM (débit théorique) au lieu du débit IP (réel). La différence entre ces deux débits (le premier mesuré chez le répartiteur, le deuxième chez le client) peut aller jusqu’à 25% trompant alors le consommateur sur le débit qu’il aura choisi. Free également, il y a seulement 4 mois, s’est retrouvé condamné par ses propres clients pour publicité mensongère (une affaire remontant à 2004 où le passage d’un modem classique à la Freebox pour les clients Free devaient selon la publicité se réaliser gratuitement).

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