Blog Webmarketing, E-commerce et Referencement par Olivier Douard

dimanche, avril 29, 2007

10 raisons de ne pas choisir cette agence de referencement

Un billet intéressant sur le blog de l’agence Relactions met en lumière 10 grandes raisons pour lesquels un annonceur doit se méfier du discours de l’agence de référencement qui lui propose ses services. Petite traduction :

1) « Voici notre pack première page garantie » ! L’agence SEO (Search Engine Optimisation) vous présente un pack 100% garanti. Encore plus grave, et heureusement de plus en plus rare, une facturation échelonnée selon le positionnement garanti.

2) « Nous ne faisons pas de pages satellites, ce sont des landing pages (pages d’entrée) ». Le blacklistage de BMW en 2006 pour cause de spamdexing en est l’exemple le plus médiatique.

3) « SEO, ce n’est l’affaire que de quelques balises Meta ». Cette troisième raison me paraît être assez rare. Cela montrerait une méconnaissance de la part de l’agence des critères principaux d’optimisation.

4) « Nous vous conseillons de dépenser 95% de votre budget dans le pay-per-click ». Il est déraisonnable de résumer le SEM (Search Engine Marketing) aux liens sponsorisés. La complémentarité du référencement naturel et des liens sponsorisés est réelle, ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier.

5) « Les liens sponsorisés au pay-per-click sont à 100% contrôlables ». Malgré un système d’enchères classique, les régies publicitaires de liens sponsorisés prennent en compte d’autres critères que la simple enchère (le taux de clic notamment). Tout comme pour le référencement naturel, il est donc délicat de garantir une position précise pour les liens sponsorisés. Point détaillé sur le blog Les bonnes fréquentations.

6) « Avec nous, vous allez être bien positionnés en 15 jours ! ». Le référencement naturel ne permet pas ce genre d’affirmation. Il faut alors se poser les bonnes questions : L’agence parle-t-elle des moteurs de recherche majeurs ? Sur quelles requêtes l’agence s’engage ? Ces requêtes sont-elles réellement stratégiques ?

7) « Nous ne nous occupons que des outils de recherche. Une fois l’internaute sur votre site, ce n’est plus de notre ressort ». Une agence SEO de qualité vous proposera ses conseils bien au-delà de l’optimisation dans les moteurs de recherche afin de construire une stratégie d’ensemble plus cohérente notamment pour avoir des pages d’entrées efficaces et pertinentes en lien avec les requêtes.

8) « Oui nous sommes une agence Web mais si vous le souhaitez nous pouvons nous occuper de votre optimisation ». Le référencement reste un métier à part entière qui demande des connaissances spécialisées. Toute agence Web ne peut pas s’improviser référenceur.

9) « Vous n’aurez besoin de faire aucun travail sur votre site Web ». Evidemment faux. L’optimisation passe en (grande) partie par le site en lui-même. A la fois dans la structure du site Web et dans la pertinence du contenu.

10) Relactions fait appel à chacun pour compléter ce 10ème point. Pour ma part, j’insisterais sur le suivi, non évoqué dans les 9 premiers points. Le référencement étant un travail constant, l’agence de référencement ne doit pas se contenter d’une optimisation à un temps T sans prendre en compte T+1. Une information de suivi claire et transparente permet à l’annonceur de mieux prendre en compte le SEO dans ses choix budgétaires.

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mardi, avril 10, 2007

« Entrer dans le don »

Philippe Lentschener, président du réseau Publicis France, a accordé ce lundi un entretien très intéressant au Figaro. En marge de la publication de son livre "L'Odyssée du prix", Philippe Lentschener revient sur la « phénoménologie du prix » et ses conséquences directes sur le marketing et la communication. « Le concept de prix est devenu peu lisible » débute-t-il, prenant pour exemple les montées en puissance du low cost et du hard discount, causes d’un profond changement dans la relation entre le produit et le consommateur. « Dans cette relation aux marques, le prix est une composante fondamentale ». Il est incontestable qu’aujourd’hui, le hard discount est présent sur la plupart des secteurs. Lentschener fait le lien entre le développement du discount et le web par le fait que le consommateur est de plus en plus informé et qu’aujourdhui, comme on peut le lire de plus en plus souvent, il prend le pouvoir.

L’article prend tout son intérêt lorsque Philippe Lentschener aborde le rôle du marketing pour lutter contre cette surenchère du low cost. « Entrer dans le don », préconise-t-il, à la manière du secteur de la téléphonie s’étant résigné à banaliser le don du téléphone pour mieux faire accepter la forfaitisation. Relativement rare, le don est en effet une bonne manière de modifier la relation de la marque avec le consommateur. Le don n’est ici qu’un exemple fort pour démontrer que les marques doivent innover en matière de relation avec leurs clients. « Les marques doivent comprendre qu'elles sont engagées dans un long voyage. Il faut qu'elles fassent durer la relation avec leurs consommateurs, qu'elles l'enrichissent ».

Tout comme Philippe Lentschener, Les échos prennent l’exemple du luxe pour imager l’intégration d’une culture au produit et l’investissement dans l’image d’une marque. Un ensemble qui permet à ce secteur de ne pas voir ses prix être remis en cause et d’être l’un des secteurs les moins concurrencés par le low cost. Fortes marges et fidélisation au rendez-vous.

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