2010, année du m-learning?

Le m-leaning (mobile-learning) permettra-t-il à l'e-learning de renforcer son implantation dans la formation universitaire et professionnelle? L'e-learning est annoncé chaque début d'année comme "une grande tendance de l'année". Reste que l'e-learning progresse, mais à un rythme moins soutenu qu'attendu. Bien souvent, l'e-learning est à l'affiche pour des initiatives diverses, souvent fructueuses, mais tarde à entrer dans une réelle tendance de fond. Particulièrement en France où l'on évoque dans une étude réalisée par Cegos que moins d'un salarié français sur quatre a expérimenté au moins une fois l'e-learning. Loin selon l'étude des performances de certains collègues européens : UK, Espagne... Et certaines expériences échouent, comme Supinfo, dont la direction dresse un bilan peu glorieux de l'expérience tentée : "Le bilan est mauvais. On abandonne le "tout e-learning" de pré-rentrée et le e-learning non monitoré. C’est un échec pédagogique, mais on ne pouvait pas le savoir avant d’avoir essayé".
Le m-learning semble offrir des perspectives réjouissantes et les applications dédiées à la formation mobile, si elles ne sont pas nouvelles, vont se multiplier dans un avenir proche. Le m-learning comme relais de croissance pour l'e-learning? Logique et rapide à analyser: coût faible, temps optimisé, choix du formé de l'heure de son apprentissage, y compris lors de son transport s'il le souhaite etc...
Du côté du i-Learning Forum (au Palais des Congrès à Paris le 19 janvier dernier), on affiche un optimisme de rigueur. Si l'on a conscience du potentiel énorme et inexploité, des sociétés comme CrossKnowledge affiche une croissance de 60% chaque année pour ses cours à distance. D'autant que les voyants sont au vert. D'après un sondage IFOP pour l'Atelier, la multiplication des supports de formation et d'éducation n'est pas un frein à l'apprentissage, bien au contraire : "Intégrer téléphone portable, jeux vidéo, solutions de réalité augmentée et modules collaboratifs aux projets éducatifs facilite l'acquisition des connaissances". Reste à en prendre conscience à une plus large dimension.
Les défis ne manquent pas pour le m-learning et l-e-learning en général et ceci, même si le "défi n'est plus technique". D'autant qu'Acrobat Connect Pro 7.5 semble répondre aux attentes du marché.
Libellés : E-learning
4 Comments:
Salut Olivier, le e-learning était la "killer application" en 2001 et l'est restée chaque année depuis 10 ans (comme la vidéo-conférence dans les 1990's). Si aujourd'hui, elle continue de façon significative sa percée, c'est "grâce" à la crise. La fonte des budgets de formation oblige les responsables de formation qu'ils soient universitaires ou professionnels, à se replier sur des solutions moins chères et faciles à diffuser. Mais la contradiction vient du fait de la question centrale de l'accompagnement : les purs autodidactes sont rares et la plupart des apprenants ont besoin d'être tutorés par un formateur/professeur (que ce soit en présentiel, par téléphone ou en vidéo-conf, voire e-mail, pourvu qu'une présence experte et pédagogue supervise le travail effectué). C'est là où le bât a blessé pour SupInfo : je les trouve relativement naïfs pour le cas, l'importance du tutorat pour le e-learning est prouvé depuis plus de dix ans désormais. Pour ce qui est du m-learning, j'attends de voir ce que ça donne, j'ai une amie qui bosse là-dedans et les modèles pédagogiques sont encore quasiment à inventer.
Ciao, Yo
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Yo, sur Blog emarketing
Article intéressant.
@Yo Attention, le e-learning peut aussi proposer un suivi en ligne avec tuteur. Par exemple avec des logiciels de télé séminaires en direct, comme GoToWebinar.
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Yoann Romano, sur Blog emarketing
Sympa le blog ! Pourquoi ne pas avoir rédigé de post depuis maintenant 1 an ?
Au plaisir !
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Unknown, sur Blog emarketing
Effectivement je trouve l'article très intéressant. Dommage qu'il n'y en ai pas de nouveau!
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