Quand la publicite se recentre
Les sites de contenu sur Internet ont parfois du mal à se monétiser. L’enjeu est réel lorsque derrière un site de contenu, il s’agit de sociétés à la recherche d’une rémunération pour survivre et rentabiliser son expertise sur un domaine. Ainsi, des sites très fréquentés et parfois même références dans leur domaine ont toutes les peines du monde à former un système économique rentable. Après les classiques bannières et publicités contextuelles made in Google, les sites de contenu ont désormais la possibilité de se tourner vers une nouvelle forme de publicité qui prend de plus en plus d’importance dans le paysage Web français.
Sous l’impulsion des sociétés Clickintext et Intellitext, il est désormais possible d’intégrer la publicité directement dans son contenu (aussi bien dans un site classique que dans un forum d’ailleurs). La manœuvre s’appuie sur plusieurs points: recentrer la publicité pour lui offrir une meilleure exposition (souvent le point faible des formes de publicités plus classiques), jouer sur la ressemblance lien normal / lien publicitaire (la distinction entre un lien classique et un lien publicitaire est ici assez faible, un double trait remplacant le trait unique soulignant les mots clés du lien classique), une rémunération au clic (d’un minimum de 5 centimes le clic) mais également un rendu voulu plus agréable et une publicité censée être moins imposante qu’une bannière classique.
Reste que cette forme de publicité pose encore quelques problèmes. Des sites aussi connus que Neteco et récemment Football365 se sont laissés séduire par le système. Les sites ont la possibilité de choisir le nombre de mots publicitaires qu’ils souhaitent dans leur page (avec un maximum de 10 mots). Si Football365 reste pour l’instant plutôt discret (2 – 3 mots en moyenne et sur une sélection de pages), Neteco a parfois eu la main un peu lourde. Et qu’importe l’ergonomie… Car si le système me paraît tout à fait intéressant, la présence des « bulles publicitaires » qui s’affichent quelques secondes au survol de la souris sur le mot publicitaire peut être agaçante (ces bulles ne sont pas considérées comme des clics, elles ne sont donc pas comptabilitées dans la rémunération du site). L’internaute n’apprécie en général pas d’avoir à faire attention aux gestes de sa souris alors qu’il est plongé dans sa lecture. Attention donc à ne pas tomber tomber dans l’excès, Neteco l’a semble-t-il compris et a réduit sensiblement le nombre de ses mots publicitaires. Reste que si l’on combine ces publicités « in text » avec des formats publicitaires assez encombrants comme les bandeaux publicitaires en dhtml qui se déplient et prennent une bonne partie de votre fenêtre, l’essence même du site de contenu est bafouée. C’est tout l’enjeu de ces sites informatifs pour lesquels il paraît impossible de vendre son savoir-faire sous la forme d’un abonnement ou d’un forfait. Si l’on excepte la création de services alternatifs payants, la publicité est bien souvent le seul moyen pour ces sites de s’assurer une rémunération. Reste à choisir la publicité la plus adaptée… pour le porte-monnaie mais aussi (et surtout) pour le confort du lecteur.
Libellés : E-marketing, E-pub
3 Comments:
alors ton article est interessant mais je t invite a le completer par les infos suivantes :
les societes etineria (base au canada mais francais a sa tete) font la meme chose avec positexte
datops fait de meme avec adintext
weborama aussi avec wintext (base sur techno positexte)
et clickintext est en fait edite par vibrantmedia..
ca fait donc 5 acteurs en france
By Anonyme, sur Blog emarketing
Merci Sebastien pour ce complément d'information! ;-)
By Olivier Douard, sur Blog emarketing
Bonjour,
ClickInText est édité par la société ADSTOURS SARL et n'a aucun lien avec Vibrant Media.
Le fondateur de CIT ;-)
By Anonyme, sur Blog emarketing
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