Skype donne des idées

Plus fort que Skype, qui permet de téléphoner gratuitement d’un ordinateur à un autre, de nombreux services se développent actuellement afin de permettre à l’internaute de téléphoner directement sur un fixe et ce presque partout dans le monde. Pour ne citer qu’eux, Voipstunt et Netappel viennent de sortir une offre tout à faire intéressante : appels illimités vers les fixes en échange d’une somme « de caution » de 10 euros. Pour les deux opérateurs, la somme n’est utilisée que si l’on appelle dans des pays où la communication n’est pas gratuite (1 centime d'euro la minute pour les Etats-Unis…). Vous êtes sceptiques ? Testez l’application, il est possible de téléphoner gratuitement sans avoir à verser les 10 euros, la communication se coupera toutefois au bout d’une minute.

De son côté, Wengo, qui date pourtant de début 2005, vient de dynamiter son nombre d’utilisateurs en adaptant notamment son application à Linux. Concurrent du géant Skype (75 millions d’utilisateurs dans le monde !), Wengo s’est muté en OpenWengo, logiciel libre et ambitieux. En effet, OpenWengo s’est rapproché de Mozilla afin de proposer un service de téléphonie par IP en lien avec la naviguateur Firefox et rêve déjà d’accords d’intéropérabilité avec les messageries instantanées comme Gtalk, MSN messenger, Yahoo messenger… A suivre !

Et Skype me direz-vous ? Fort de son rachat par Ebay pour une somme rondelette, le leader mondial des logiciels de téléphonie vient d’annoncer le lancement prochain du téléphone wi-fi. Il serait alors possible de téléphoner depuis une zone couverte wi-fi en s’identifiant à l’allumage du téléphone afin d’avoir accès à tous ses contacts. L’appel serait gratuit si l’appelé utilise également le système. Une révolution si l’on met en parallèle de cette annonce le développement du wi-fi notamment auprès des collectivités.Une étude menée sur l’année 2005 par les britanniques d’Evalueserve prévoit que d’ici 2008, il y aura « 140 à 245 millions d’utilisateurs de Skype ». Des prévisions à faire réfléchir les opérateurs classiques.