Blog Webmarketing, E-commerce et Referencement par Olivier Douard

dimanche, avril 23, 2006

24 Horas, le journal en continu

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On connaissait « 24 », la série télévisée où les aventures de Jack Bauer sont décrites heure par heure. Voici maintenant « 24 Horas » ( « 24 Heures » en français ), la version Web du journal papier espagnol El Pais ( Groupe Prisa ). On le sait, la Presse papier a toutes les peines du monde à se défendre face à la place de plus en plus importante que prend Internet dans notre recherche d’information et d’actualité. Face à cette problématique, de nombreux quotidiens ont tenté quelques opérations, pour la plupart misant sur la complémentarité Papier/Web en proposant par exemple à ses lecteurs de réagir aux articles papier sur leur site Internet. Certains journaux proposent également l’abonnement en ligne mais ce dernier tarde à confirmer les espoirs (et les investissements) placés en lui. Des sites Internet comme Giga Presse se proposent d’être le portail de nombreux journaux en ligne gratuits ou payants.

Ainsi, El Pais avec 24 Horas va tenter de s’imposer sur le marché de la presse en ligne. Le concept est innovant, une « initiative sans précédent dans le monde » selon le journal, qui va donc proposer aux internautes une version de son journal actualisée en temps réèl. Ainsi, l’internaute pourra télécharger en version PDF puis imprimer 24 Horas avec les toutes dernières actualités. Le contenu évoluera donc sans cesse durant la journée et le quotidien en ligne fera entre 8 et 16 pages selon l’heure à laquelle il sera téléchargé. 5 versions différentes, la première réservée aux abonnés sera sans publicité, les 4 autres ( Générale, Espagne, International et Economie) seront gratuites pour les lecteurs et finançées par les annonceurs.

Si l’on réfléchit aux possibilités qu’offre Internet en matière de consultation d’actualité, cette initiative d’El Pais est en fait un moindre mal vis-à-vis de la facilité pour un Internaute de se procurer une information récente sur le Web. En multipliant ses sources de recherche, il est possible d’avoir rapidement l’ensemble des dernières atctualités et ceci dans tous les domaines. El Pais espère donc centraliser toute l’actualité afin que ses internautes n’aient pas d’intérêt à trouver une source dotée d’une mise à jour plus récente. Souhaitons en tout cas à « 24 Horas » d’être la première véritable réussite de la Presse sur Internet. En ligne dès lundi !

Edit lundi 24/04/06 : 24 Horas, c'est par là

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lundi, avril 17, 2006

Le .BZH après le .CAT?

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Breton, je me dois de diffuser l’information à mon humble échelle. Une association bretonne nommée PointBZH milite auprès de l’ICANN afin d’obtenir la mise en place d’une nouvelle extension, le .BZH. L’association souhaite s’appuyer sur l’exemple des DOM-TOM qui possèdent déjà leurs propres extensions (.gp pour la Guadeloupe, .mq pour la Martinique, .re pour la Réunion et .gf pour la Guyane Française). L’objectif du .BZH ? Promouvoir la culture bretonne et l’identité de la région sur Internet. « Que ce soit pour une entreprise, une association ou un particulier, comment mieux communiquer 'la touche bretonne' sur son site qu'en y adjoignant le .bzh » précise l’association. Afin de peser auprès de l’ICANN (Internet Corporation For Assigned Names and Numbers), PointBZH a lancé sur son site Internet une pétition virtuelle déjà signée par plus de 8000 internautes. Le .BZH espère en tout cas suivre les traces du .CAT. La catalogne, région à l’identité très forte en Espagne possède en effet depuis peu son extension et fait figure de première extension régionale. A partir du 23 avril 2006, l’ouverture au .CAT sera ouverte à tous (l’extension est pour l’instant réservée aux administrations et organismes régionaux) à condition de « justifier d'un lien avec la communauté linguistique et culturelle catalane ».

Le .CAT a en tout cas donné des idées et les projets fleurissent. Ainsi, le .BERLIN devrait très prochainement être examiné par l’ICANN. Le projet souhaite renforçer encore plus un Internet de proximité avec des adresses comme taxi.berlin ou encore zoo.berlin (pour la petite histoire, zoo.de est possèdée par une animalerie allemande). L’objectif des berlinois serait d’ouvrir l’extension au cours de l’année 2007, sous réserve de l’acceptation de l’ICANN bien sur. D’autres extensions devraient suivrent dans la foulée, le .SCO pour l’écosse, le .TOKYO ou encore le .NYC pour la ville de New York.

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mardi, avril 11, 2006

Le match Netflix – Blockbuster sur fond de VOD

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On en parle peu en France mais un procès met actuellement aux prises deux géants de l’Internet aux Etats-Unis. Netflix, le leader de la location de DVD par Internet reproche en effet à son challenger Blockbuster d’avoir utilisé deux brevets propres à Netflix. L’un de ces deux brevets a justement fait tout le succès de Netflix, permettre aux clients de conserver les DVD le temps qu’ils le souhaitent et ce sans aucune taxe de retard. Alors que Netflix réclame purement et simplement l’arrêt de l’activité de Blockbuster, ce dernier parle de « réclamation anti-concurrentielle ». Une affaire qui fait grand bruit de l’autre côté de l’Atlantique, Netflix pouvant revendiquer 4 millions de clients contre 1,2 millions pour Blockbuster. Notons que dans le même temps, même si le marché n’est pas aussi évolué en France qu’aux USA, Glowria, le leader français et européen de la location de DVD par Internet, ne cesse de progresser. La société française vient en effet de réaliser une levée de fonds aux alentours de 4 millions d’euros ainsi que l’acquisition dans la foulée de Dividi, la société allemande de vidéo à la demande, 3ème de son secteur de l’autre côté du Rhin.

Un développement logique pour Glowria, soucieux de se positionner au plus vite sur le marché en pleine évolution de la VOD ( Vidéo On Demand). Le concurrent le plus féroce pour la location de DVD par Internet, c’est bien évidemment la vidéo à la demande et sa croissance exponentielle. Si la France a connu quelques retards au démarrage face à ses voisins européens (l’Italie ayant été le précurseur européen en matière de VOD avec l’acteur Fastweb), la progression est importante et l’écart avec les autres pays est désormais comblé. Des acteurs importants (TF1 avec TF1vision, Canal+ avec CanalPlay ou encore TPS…) ont permis à la France de promettre un très bel avenir à la VOD du fait de leur positionnement favorable dans les négociations auprès des majors de l’industrie cinématographique. Un avenir radieux confirmé par une étude présentée par le Centre national de la cinématographie (CNC) où l’envol de la Video On Demand est prévu pour 2006 sur base de développement du haut débit et d’abaissement des prix de visionnage ( de 1 à 5 euros actuellement ).

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lundi, avril 03, 2006

Le e-commerce en mutation

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Si les chiffres du e-commerce français en 2005 sont connus depuis quelques semaines, l’étude annuelle du Benchmark Group sur le e-commerce dans l’hexagone et les comportements d’achats n’en reste pas moins intéressante. Interrogeant 55 des cyber-marchands français les plus actifs sur la toile et plus de 3000 acheteurs en ligne, le Benchmark Group fait plusieurs constats à commencer par la barre des 7 milliards d’euros atteinte en volume d’affaires par le e-commerce français. La progression générale du commerce en ligne français entre 2004 et 2005 est de 44% mais varie bien sur selon les secteurs. Il est intéressant de voir que pour des secteurs « références » en commerce électronique comme la vente de produits High-tech ou les produits culturels (CD, livres, DVD…), la progression ne dépasse pas les 40%. Un ralentissement qui n’a rien d’inquiétant et qui s’explique très simplement par le fait que ces secteurs aient été précurseurs en terme de réussite e-commerce, ils ont connu de fortes croissances lors des deux dernières années et sont actuellement plus en période de stabilisation. Ce sont donc logiquement plutôt les secteurs moins présents sur Internet qui affolent les pourcentages de croissance. C’est le cas par exemple des ventes privées, des objets de décoration ou des cosmétiques.

Si le commerce électronique se porte aussi bien en France et maintient des taux de croissance aussi élevés, c’est que les e-commerçants ont su convaincre les plus réticents de la totale sécurité des paiements en ligne. Aujourd’hui, le traditionnel frein à l’achat que constituait la peur du paiement sur Internet est en train de disparaître. Côté entreprises, il devient de plus en plus abordable de proposer une boutique en ligne avec paiements sécurisés. Le e-commerce et ses acteurs voient en tout cas l’avenir d’un bon œil, les jeunes (18 – 24ans), grands consommateurs du Web et acheteurs en ligne confirmés grandissent…en même temps que leur pouvoir d’achat.

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